Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25 décembre 2016

Mon poème de Noël

Noël,nativité,nuit de noël,fête chrétienne,blog littéraire de christian cottet-emard,estime-toi heureux,poème de noël,joseph est bien marié,roses de noël,©éditions orage-lagune-express,droits réservés,christian cottet-emard

Le fœhn a soufflé depuis longtemps le dernier pétale de cerisier comme une bougie d’anniversaire

La bise a volé l’ultime feuille d’érable

Tu vois une étoile en cette feuille un signe et peut-être un message

Car ton étonnement grandit avec les années

C’est un soir obscur empli de silencieuse joie

Et plus ton pas bat le trottoir luisant de lune plus te revient cette histoire de toujours à laquelle tu voudrais croire même une seule nuit

Soulagé d’un ténébreux sommeil tu t’es levé par un petit matin

Le monde était si vieux si jeune a-t-il recommencé dans une lente et douce flamme au fond d’une chapelle

Et à minuit fut un réveil glorieux de roses de Noël

 

© Éditions Orage-Lagune-Express 2007. Droits réservés.

 

 

24 décembre 2016

Joyeux Noël !

noël,fête chrétienne,christian cottet-emard,lisbonne,portugal,sapin de noël,blog littéraire de christian cottet-emard,avent à lisbonne

Lisbonne, décembre 2016

 

17 décembre 2016

Carnet / Revenant

Être disponible à l’instant et le revivre en pensée plus tard, tel est pour moi le plaisir du voyage. Le retour sur l’instant passé n’est pas seulement un souvenir mais une sorte de double vie dont j’avais déjà conscience tout enfant sans être capable de nommer cet état d’oscillation entre la plénitude et une légère mélancolie.

carnet,note,journal,autobiographie,écriture de soi,blog littéraire de christian cottet-emard,revenant,fantôme,poème,promenade,voyage,moment à poème,instant,christian cottet-emard,plénitude,mélancolie,voyage,lisbonne,parc des nations,dimanche,océan atlantique,portugal,retour,fantôme,instant présent,vie contemplative

Lorsque ces parenthèses dans l’écoulement du temps sont intenses, je les appelle des moments à poèmes. Quelques jours ou des années voire des décennies peuvent séparer un moment à poème d'un autre qui n’aura duré que quelques minutes ou quelques secondes de l’écriture.

Parfois, l’instant unique réel et revécu autant que je le souhaite en rêve éveillé et même en rêve nocturne ne donne lieu à aucun poème, il devient alors une sorte de maison du retour dont je peux franchir le seuil à volonté, l’esprit léger comme un fantôme débonnaire.

 

Photo : Il y a déjà un peu plus de deux semaines, promenade matinale au bord de la mer à Lisbonne dans une lumière qu'on trouve plus à Ostende ! (Photo Christian Cottet-Emard)